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Trucs pour aider les étudiants au Québec à gérer leurs dettes

Il est clair que le sujet de la dette étudiante est pertinent, surtout au cours des derniers mois au Québec avec l’annonce et le maintien des hausses des frais de scolarité. Avec la collaboration de la Banque Nationale, Ratehub veut contribuer à éclaircir une situation qui affecte plusieurs personnes en trouvant des réponses à des questions traitant de la gestion d’une dette étudiante.

Les étudiants peuvent avoir accès non seulement au financement provenant d’une banque, mais ils peuvent aussi avoir accès à de l’aide gouvernementale. En 2009-2010, plus de 140,000 étudiants ont profité de prêts remboursables du Gouvernement du Québec.

À titre de barème, il est important de noter aussi que la Banque Nationale a confirmé que le nombre de prêts a augmenté de 16,5 % entre 2004 et 2011.  Cependant, la Banque Nationale, précise qu’il est « impossible de déterminer de manière précise combien d’étudiants ont profité d’une aide gouvernementale ou d’une aide d’une institution financière pour financer leurs études car ils doivent faire la demande à un organisme externe au sein du campus et peuvent déposer le montant reçu dans n’importe quelle institution financière. »

Toutefois, dans l’intérêt de la santé financière de leurs clients, la Banque Nationale maintient qu’il est suggéré à chacun des étudiants qui pose une demande de financement de tenter de recevoir d’abord de l’aide gouvernementale, car cela est à l’avantage du client afin de minimiser les frais inhérents à un prêt jusqu’à la fin de ses études.

Selon le site de la Banque Nationale jecomprends.ca, « le site de Radio-Canada publie une grille comparative qui permet d’évaluer les montants de prêts et bourses accessibles aux étudiants, en fonction du revenu de leurs parents. » [1]

La Banque Nationale aide les étudiants en offrant un programme financier sur mesure (incluant un fonds de roulement) aux futurs diplômés de domaines professionnels qui leurs permettront de devenir des avocats, ingénieurs, des professionnels de la santé, des infirmières ou infirmiers, des notaires, des étudiants HEC Montréal, et de comptables (CA ou CGA). Il faut comprendre que tout est une question de risque et que certains programmes sont considérés plus rentables que d’autres : « Certaines formations ne garantissent pas un emploi à la fin des études, par contre dans certaines filières de formation, la pénurie de main-d’œuvre va favoriser l’offre d’un produit de financement plus important avec une tarification avantageuse pour les étudiants. » [2]

De plus, comme on le sait, le gouvernement a fait augmenter les frais de scolarité de 2 168 $ par an en 2011-2012 à 3 793 $ en 2016-2017. Selon l’Institut de recherche et d’informations socio-économique (IRIS), avec la hausse des frais de scolarité viendra une hausse de l’endettement générale inévitable et les étudiants n’auront pas les moyens de payer ces frais [3]. Alors, peut-être que les étudiants n’auront plus d’autres choix que de se tourner vers les banques pour le financement de leurs études.

Puisqu’il n’est pas inconcevable que plus d’étudiants auront à gérer des dettes étudiantes à la fin de leurs études dans un avenir rapproché au Québec, il est important d’examiner les options de remboursement qui s’offrent à eux. On ne doit pas oublier qu’il faut aussi épargner de l’argent pour investir afin obtenir une hypothèque dans le futur!

Manon Létourneau, conseillère en placements à la Banque Nationale, explique grâce à une vidéo que le choix d’épargner ou de rembourser ses dettes en premier n’est pas toujours un qui est facile à faire — la bonne réponse varie en fonction des situations de chacun. Peu importe la situation du client, le meilleur début est de rembourser le solde des dettes avec les intérêts les plus élevées. Il faut avoir une priorité dans sa cédule de remboursements. Par exemple, avec un client qui à une marge de crédit à 6 % et un prêt d’étudiant à 6 %, on favorisera le remboursement de la marge de crédit car les intérêts du prêt d’étudiant donnent droit à un crédit d’impôt. Un conseiller financier de la Banque Nationale est toujours disponible pour aider ceux qui ont des dettes et en évaluant la stratégie financière employée pour établir s’ils sont sur la bonne voie, ou s’il faut faire des ajustements. [4]

La Banque Nationale fournit ainsi cinq trucs pour sortir de l’endettement : arrêter d’utiliser le crédit, contacter ses créanciers, effectuer un diagnostic, établir un plan d’action, et payer ses dettes dans le bon ordre. [5]

Il semble que la dette étudiante devient inévitable, mais il y a des solutions pour la gérer et la rembourser une fois les études terminées. Surtout, il faut être bien informé à ce sujet afin qu’on puisse commencer à faire un plan de remboursement aussitôt que possible!

[1] Je Comprends http://www.jecomprends.ca/famille/parent/prets_etudiants_le_programme_sera_bonifie

[2] La Banque Nationale http://www.bnc.ca/bnc/cda/productfamily/0,2664,divId-2_langId-2_navCode-10020,00.html

[3] http://www.jecomprends.ca/famille/parent/droits_de_scolarite_une_hausse_de_lendettement_est_inevitable

[4] http://www.jecomprends.ca/budget/planification_budgetaire/epargner_ou_rembourser_ses_dettes_dabord

[5] http://www.jecomprends.ca/budget/endettement/sortir_de_lendettement_par_ou_commencer