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L'inflation et l'indice des prix à la consommation au Canada

Faits marquants

  • Le taux d'inflation est basé sur l'évolution des prix au sein de l'indice des prix à la consommation (IPC). Cet indice est basé sur un panier théorique de produits. Statistique Canada publie des rapports sur les fluctuations mensuelles et annuelles des prix de ces produits.
  • Le panier de l'IPC est composé de 8 éléments principaux : Alimentation ; Logement ; Dépenses courantes, ameublement et équipement du ménage ; Habillement et chaussures ; Transports ; Santé et soins personnels ; Loisirs, éducation et lecture, et Boissons alcoolisées, produits du tabac et cannabis à usage récréatif.
  • Le taux d'inflation global actuel du Canada est de 1,7 %.

Questions fréquemment posées

Quel est le taux d'inflation actuel au Canada ?


Quel est l'IPC le plus élevé de l'histoire du Canada ?


Quel est le taux d'inflation attendu pour les cinq prochaines années au Canada ?


L'IPC est-il la même chose que l'inflation ?


IPC canadien : Mise à jour d'avril

Statistiques sur le taux d'inflation au Canada (IPC)

Données pour mars 2024

163.40 0.6% 1.7%
Indice des prix à la consommation (IPC) Variation mensuelle Inflation globale (variation annuelle)

Le dernier indice des prix à la consommation (IPC) pour avril 2025 a révélé que l'inflation a augmenté de 1,7 % en glissement annuel, contre 2,3 % en mars. Ce ralentissement s'explique en grande partie par la baisse des prix de l'énergie en avril. Toutefois, les coûts plus élevés des voyages organisés et des produits d'épicerie ont continué à faire grimper certains prix.

Les mesures clés de l'inflation de base ont également augmenté ; l'IPC trim a augmenté à 3,1 % par rapport à mars 2025 et l'IPC médian a également augmenté à 3,2 %, ce qui indique des pressions sous-jacentes persistantes sur les prix. Parallèlement, les coûts des intérêts hypothécaires ont augmenté de 6,8 % en glissement annuel, contre 7,9 % en mars, marquant ainsi le 20e mois consécutif de décélération. Ce ralentissement reflète l'impact continu des baisses de taux de la Banque du Canada depuis juin 2024, qui ont progressivement réduit les coûts d'emprunt et contribué à la baisse de l'inflation des logements à 3,4 %.

À lire également : L'IPC canadien atteint 1,7 % en avril en raison de la chute des prix de l'énergie

Dates de publication de l'IPC du Canada

Dates de publication de l'IPC du Canada

Date de publication Période de référence
15 avril 2025   Mars 2025
20 mai 2025 Avril 2025
24 juin 2025 Mai 2025
15 juillet 2025 Juin 2025
19 août 2025 Juillet 2025
16 septembre 2025 Août 2025
21 octobre 2025 Septembre 2025
17 novembre 2025 Octobre 2025
15 décembre 2025 Novembre 2025

Source: Statistique Canada

Qu'est-ce que l'inflation ?

L'inflation fait référence à la hausse ou à la baisse des prix des biens et services courants au fil du temps, et à la manière dont cela affecte le pouvoir d'achat des consommateurs. Elle est mesurée à l'aide d'un « panier de biens et de services » et en suivant l'évolution de leurs prix au cours de l'année. Statistique Canada met à jour ce panier chaque année, en modifiant la pondération des différentes composantes afin de refléter fidèlement le comportement des consommateurs. Ce panier de biens est ensuite utilisé pour établir l'indice des prix à la consommation, qui fournit une mesure de la hausse ou de la baisse de l'inflation. C'est ce que l'on appelle le taux d'inflation « global ». Les mesures « de base » de l'inflation donnent un aperçu plus nuancé de l'évolution des prix, en éliminant les extrêmes.

Lorsque le taux d'inflation global augmente, cela signifie que les prix des biens de consommation et des services augmentent également, tandis qu'une baisse du taux d'inflation indique qu'il y a déflation, ce qui signifie que les prix baissent et que les consommateurs voient leur pouvoir d'achat s'accroître.

Qu'est-ce que l'indice des prix à la consommation ?

  • L'indice des prix à la consommation (IPC) est un indice qui permet de suivre le montant que le ménage canadien moyen consacre à divers biens et services, et son évolution dans le temps, ce que l'on appelle l'inflation des prix.
  • L'indice des prix à la consommation est basé sur un panier de 700 biens et services, divisé en huit composantes : Alimentation ; Logement ; Dépenses courantes, ameublement et équipement du ménage ; Habillement et chaussures ; Transports ; Santé et soins personnels ; Loisirs, éducation et lecture, et Boissons alcoolisées, produits du tabac et cannabis récréatif.

Panier de l'IPC par composante - avril 2025

L'impact des tarifs douaniers sur l'inflation

Le discours sur les droits de douane continue d'évoluer, avec une incertitude permanente quant à leur ampleur et à leur mise en œuvre. Même si un certain nombre de ces menaces initiales ont été réduites - y compris un délai de 90 jours pour les tarifs réciproques de 50 % annoncés en avril, ainsi que des accords commerciaux conclus entre les États-Unis et le Royaume-Uni et la Chine - les effets se font maintenant sentir dans l'économie canadienne.

Le dernier rapport sur l'emploi au Canada indique que le taux de chômage a augmenté pour atteindre 6,9 %, la plupart des pertes d'emploi étant concentrées dans les industries sensibles aux tarifs douaniers, telles que l'industrie manufacturière. Le dernier rapport d'avril sur l'IPC fait état d'une augmentation des coûts des produits alimentaires, qui comptent parmi les produits les plus durement touchés. D'une manière générale, la crainte d'une récession au Canada et aux États-Unis - qui reçoivent 80 % de nos exportations - continue de menacer les moyens de subsistance des Canadiens.

Les droits de douane en vigueur comprennent toujours un prélèvement de 25 % sur l'acier et l'aluminium fabriqués au Canada, ainsi que sur les voitures et les camions légers, de même que sur les produits non conformes à l’ACEUM à un taux de 25 %, et un prélèvement de 10 % sur les produits énergétiques non conformes et sur la potasse.

Dans l'ensemble, les chefs d'entreprise et les consommateurs canadiens s'attendent à ce que l'inflation augmente à court terme en raison des droits de douane. L'enquête sur les perspectives des entreprises du deuxième trimestre 2025, publiée par la Banque du Canada, révèle que les attentes en matière d'inflation ont considérablement augmenté par rapport au trimestre précédent, en écrivant : « Les inquiétudes concernant les répercussions inflationnistes des tarifs douaniers l'emportent sur les pressions inflationnistes réduites dues à la faiblesse de la demande. Tant les entreprises que les consommateurs s'attendent à ce que les tensions commerciales entraînent une hausse des prix.

Toutefois, l'enquête révèle que les attentes à plus long terme en matière d'inflation restent largement inchangées, ce qui indique que les entreprises s'attendent à ce que les effets de la hausse de l'inflation induite par les droits de douane soient temporaires.

Dans son dernier rapport d'avril, Statistique Canada précise qu'il n'apporte pas d'ajustements spéciaux à la façon dont il calcule l'indice des prix à la consommation en raison des tarifs douaniers, car « leur effet est intégré dans les prix finaux recueillis ».

« Statistique Canada continuera à surveiller l'évolution des tarifs douaniers et leur impact sur l'inflation des prix à la consommation », indique l'agence.

Transports

La composante transports du panier de l'IPC représente le prix des véhicules, des transports publics, des frais de stationnement, de l'essence et de l'assurance automobile. L'inflation des primes d'assurance automobile a connu une augmentation régulière d'une année sur l'autre, comme le montre le graphique ci-dessous. Les données les plus récentes indiquent qu'en avril 2025, les primes d'assurance pour les véhicules de tourisme ont augmenté de 7,7 % par rapport à avril 2024.

Chart

Comme pour tous les produits d'assurance canadiens, les assureurs prennent en compte les évolutions du marché dans le calcul des primes. Le panier de l'IPC révèle que l'inflation a frappé le prix des voitures neuves et d'occasion, des pièces automobiles et des services de réparation des véhicules, ce qui rend les sinistres plus coûteux pour le secteur de l'assurance automobile. D'autres facteurs de marché, comme la crise actuelle des vols de voitures, contribuent également à l'augmentation du coût des sinistres. Tous ces facteurs combinés conduisent à une augmentation du coût des sinistres, ce qui fait grimper les tarifs de l'assurance automobile au Canada, augmentant encore le coût de la possession d'une voiture pour les conducteurs. 

Les prix de l'énergie peuvent changer rapidement en fonction de facteurs externes tels que les variations des cours mondiaux du brut, les déséquilibres entre l'offre et la demande et la capacité de production des raffineries. C'est pourquoi les prix de l'énergie peuvent augmenter ou diminuer de façon spectaculaire au cours d'un mois, ce qui peut entraîner des effets de base considérables d'une année sur l'autre dans le chiffre de l'inflation globale. C'est pourquoi les mesures de l'inflation de base, telles que l'IPC trimestriel et l'IPC médian, sont utiles, car elles éliminent certaines de ces fluctuations extrêmes des prix pour mieux refléter les tendances des dépenses de consommation. Les données les plus récentes montrent que les prix de l'essence ont diminué de 1,6 % en mars 2025 par rapport à l'année précédente. À titre de comparaison, ils ont baissé de 18,1 % en avril 2025 par rapport à l'année précédente. D'un mois à l'autre, il s'agit d'une baisse considérable de 10,2 % par rapport à mars 2025, juste un mois auparavant.

Les droits de douane imposés par les États-Unis sur les automobiles ont été au cœur des préoccupations de nombreux Canadiens cette année. Le président américain Donald Trump a officiellement imposé des droits de douane de 25 % sur tous les véhicules et pièces fabriqués à l'extérieur des États-Unis le 3 avril 2025. Ces taxes devraient dévaster le secteur automobile canadien, ce qui se répercutera sur les consommateurs en gonflant les prix de fabrication, d'achat, de réparation et d'assurance des véhicules. Les automobilistes s'attendent à un avenir coûteux ; toutefois, les taux d'assurance automobile ne connaîtront pas de hausse immédiate, ce qui permettra aux Canadiens de rattraper d'autres coûts croissants avant que les droits de douane n'affectent leurs primes.

Inflation sur le logement / coûts des intérêts hypothécaires

L'inflation liée au logement est celle qui contribue le plus au panier de l'IPC ; elle reflète le coût élevé du logement au Canada, les taux hypothécaires élevés et le coût élevé des loyers. L'inflation du logement au Canada est composée des éléments suivants :

  • Coûts des intérêts hypothécaires : Ils reflètent les changements induits par les prix dans le montant des intérêts hypothécaires dus par les propriétaires. Cette évolution dépend à la fois des variations du prix des logements et de leur impact sur le solde hypothécaire du propriétaire, ainsi que du montant du capital restant dû sur les prêts hypothécaires et de l'importance des paiements d'intérêts hypothécaires. En avril, les Canadiens ont payé 6,8 % de plus sur leurs prêts hypothécaires que l'année précédente. Toutefois, cette augmentation a diminué régulièrement en raison de la baisse des taux, résultant des réductions de taux de la Banque du Canada et de la baisse des rendements obligataires ; la mesure des coûts des intérêts hypothécaires était de 7,9 % en mars, et de 9 % en février. Dans l'ensemble, la mesure a chuté par rapport au pic de 30 % atteint en 2023.
  • Coûts de remplacement du logement : Il s'agit de la somme d'argent nécessaire pour reconstruire ou réparer votre maison dans son état d'origine aux prix actuels du marché, sans tenir compte du terrain sur lequel elle se trouve. Le CRL a connu une modeste augmentation de 0,1 % d'une année sur l'autre en avril, ce qui indique une légère hausse des coûts des matériaux et de la main-d'œuvre
  • Coût des loyers : Cet indice mesure l'évolution du coût des loyers au niveau national. Statistique Canada fournit également des données provinciales sur l'inflation des loyers. En avril, les Canadiens ont payé 5,2 % de plus pour leur loyer que l'année précédente.
  • Coût de l'assurance habitation et de l'assurance hypothécaire : Il s'agit de l'ensemble des dépenses liées à l'assurance que les propriétaires paient, y compris la prime moyenne d'assurance habitation et les frais d'assurance hypothécaire. L'inflation de l'assurance habitation a entraîné une augmentation des taux moyens d'une année sur l'autre, les données les plus récentes faisant état d'une hausse de 4,3 % en avril 2025 par rapport à avril 2024. Le panier de l'IPC révèle également que l'inflation a touché d'autres dépenses liées au logement, telles que l'entretien et les réparations. En avril 2025, les réparations ont augmenté de 1,4 % d'une année sur l'autre. Ces coûts croissants signifient que les assureurs paieront davantage de sinistres et, par conséquent, compenseront ces coûts encourus en augmentant le prix que les propriétaires paient pour l'assurance. Il en va de même pour le coût de remplacement des habitations ; à mesure que l'inflation se fera sentir, les assureurs répercuteront les coûts supplémentaires sur les assurés.

L'impact de l'inflation sur la Banque du Canada

L'inflation a un impact considérable sur le coût des emprunts au Canada, car elle est une mesure clé prise en compte par la Banque du Canada lorsqu'elle détermine le niveau de son taux d'intérêt de référence.

La Banque du Canada a pour mandat de maintenir le rythme de l'inflation à un objectif de 2 %, c'est-à-dire une fourchette dans laquelle la croissance des prix est stable et durable, sans exercer de pression sur l'économie et les consommateurs. Afin de maintenir cette fourchette de 2 %, la Banque du Canada (BdC) augmente ou diminue son taux directeur, que les prêteurs canadiens utilisent pour fixer leur taux préférentiel et, par extension, leurs produits d'emprunt à taux variable. Lorsque l'inflation est trop élevée, la banque centrale augmente son taux directeur, afin de rendre les emprunts plus difficiles et de décourager les dépenses. Lorsque l'économie risque d'être trop molle, la BdC réduit son taux directeur afin de maintenir le flux de crédit et de stimuler ainsi l'économie.

16 avril 2025 : Faits saillants de l'annonce de la Banque du Canada

Le 16 avril 2025, la Banque du Canada a décidé de maintenir son taux d'intérêt de référence à 2,75 %, mettant fin à ce qui aurait été la huitième baisse de taux consécutive depuis juin 2024. Cette décision marque un changement alors que la Banque navigue dans l'incertitude persistante du commerce mondial, en particulier en ce qui concerne les tarifs douaniers américains.

  • Bien que l'inflation ait chuté à 2,3 % en mars, elle reste supérieure à l'objectif de 2 % de la Banque. Face à ces pressions inflationnistes persistantes, la Banque du Canada a choisi de maintenir ses taux, en se concentrant sur la maîtrise de l'inflation et le soutien de la stabilité économique.
  • Pour les emprunteurs canadiens, le maintien des taux par la BdC ne signifie aucun changement immédiat pour les prêts hypothécaires à taux variable, puisque ceux-ci sont liés au taux préférentiel, qui reste stable à 4,95 %. 
  • Les taux hypothécaires fixes, influencés par les rendements obligataires, ont connu des fluctuations. Après avoir atteint leur niveau le plus bas en trois ans (2,52 %) au début du mois d'avril, les rendements obligataires sont remontés à environ 2,7 %, le taux le plus bas disponible pour une hypothèque fixe à cinq ans étant actuellement de 3,79 % (3,74 % au Québec).
  • Les épargnants qui détiennent un compte d'épargne à intérêt élevé (CEIE) ou un certificat de placement garanti (CPG), tous deux liés au taux préférentiel, ne verront aucun changement dans leurs rendements.
  • En ce qui concerne l'avenir, la Banque du Canada a indiqué que les futures modifications de taux dépendront de l'évolution des conditions du commerce mondial et de l'inflation.

VIDÉO : Annonce de la Banque du Canada du 16 avril 2025

Inflation, taux d'intérêt et emprunts

Le taux d'inflation a un impact direct sur la valeur de certains investissements, tels que les actions ; lorsque l'inflation augmente, elle réduit le taux de rendement de ces investissements. Cela peut avoir un impact sur la psychologie des investisseurs, qui sont plus enclins à vendre leurs investissements s'ils anticipent une augmentation de l'inflation à l'avenir. Cela affecte également le marché obligataire : les investisseurs vendent leurs obligations lorsqu'ils s'attendent à ce que l'inflation les dévalorise à l'avenir, ce qui fait grimper les rendements et augmente le coût global de l'emprunt. Cela a un impact sur des produits tels que les prêts hypothécaires à taux variable, ainsi que sur les prêts personnels et les prêts automobiles.

Les certificats de revenu garanti (CPG) sont un type d'investissement qui bénéficie d'une inflation plus élevée. Le taux de rendement de ces placements est basé sur le taux préférentiel, qui est fixé par le taux de prêt au jour le jour de la Banque du Canada. Une hausse de l'inflation pourrait inciter la Banque à retarder d'autres baisses de taux ou à augmenter son taux, ce qui pourrait se traduire par de meilleurs taux pour les CPG.

La hausse de l'inflation et des taux d'intérêt peut avoir des effets à la fois négatifs et positifs pour les épargnants. Alors que la hausse de l'inflation diminue la valeur monétaire de l'épargne au fil du temps, une hausse du taux préférentiel et du taux du financement à un jour de la Banque du Canada peut également inciter les prêteurs à offrir un taux d'intérêt plus élevé sur leurs produits d'épargne, tels que les comptes d'épargne à intérêt élevé.

Inflation alimentaire

L'inflation alimentaire est l'une des composantes les plus surveillées du panier de biens de l'IPC, car les consommateurs ressentent fortement l'impact de la hausse des prix des denrées alimentaires. Au cours des trois dernières années, le coût des denrées alimentaires n'a cessé d'augmenter, posant des problèmes d'accessibilité financière à long terme pour de nombreux Canadiens.

Les coûts de l'alimentation ont diminué en janvier et février 2025 en raison des effets de la suspension de la TPS/TVH, mais ils ont de nouveau augmenté en mars lorsque cet allègement fiscal a pris fin. En avril, l'ensemble de la catégorie des produits alimentaires a augmenté de 3,8 % d'une année sur l'autre, contre 3,2 % en mars. Les achats d'aliments dans les restaurants ont également augmenté de 3,6 % d'une année sur l'autre en avril et sont maintenant plus élevés qu'en novembre (3,4 %), avant l'entrée en vigueur du congé fiscal. Selon StatCan, si l'on excluait entièrement la catégorie des aliments, le rythme de croissance de l'IPC serait ramené à 1,3 % en avril.

Chart

Les prix des denrées alimentaires restent une préoccupation majeure pour de nombreux Canadiens, car cette catégorie de prix continue d'augmenter plus rapidement que les revenus des ménages et que le taux d'inflation global. La menace permanente de droits de douane et les efforts pour « acheter canadien » peuvent également faire grimper les prix de certains produits. Cependant, il existe des moyens d'étirer votre budget à l'épicerie :

  • Vérifiez les prix unitaires pour obtenir le meilleur rapport qualité-prix
  • Utilisez des applications permettant d'économiser de l'argent, comme Flipp, Checkout51 ou Drop, pour obtenir des coupons et des offres de remise en argent.
  • Associez les coupons et les rabais à une carte de crédit assortie de récompenses pour maximiser vos économies.

Meilleures cartes de crédit pour les courses au Canada - par épicerie :

  • Food Basics, Longo's, McEwan, Metro, Pusateri's, Rabba, Safeway, Sobeys, Whole Foods : American Express Cobalt et Scotiabank Gold American Express
  • Freshco, Loblaws, Superstore : Visa Infinite Dividendes CIBC et Visa Infinite Momentum Scotia 
  • Costco : Carte Mastercard CIBC Costco
  • Maxi : Tangerine Money-Back Card
  • Supercentres Walmart : Tangerine Money-Back Card et Walmart Rewards Mastercard

Qu'est-ce que l'IPC de base du Canada ?

Outre les chiffres de l'IPC global, il existe également des mesures de l'inflation « de base », qui excluent différents éléments afin de donner une image plus claire de l'évolution de la croissance des prix. Ces mesures sont suivies de près par la Banque du Canada lorsqu'elle évalue la progression de l'inflation et sont des éléments clés dans la prise de décision de la banque centrale en matière de taux d'intérêt. Les mesures de l'inflation de base sont les suivantes :

  • IPC-tronq: Cela exclut les composants du panier de biens de l'IPC dont les variations de prix se situent dans la queue de la distribution des variations de prix. En d'autres termes, l'ajustement de l'IPC supprime 20 % des variations de prix pondérées aux extrémités supérieures et inférieures des variations de prix au cours du mois. Cela permet d'éliminer la volatilité et les mouvements de prix extrêmes du panier, qui peuvent être basés sur des événements aberrants ; par exemple, des conditions météorologiques difficiles ayant un impact sur la production agricole et, par extension, sur le prix des denrées alimentaires.
  • IPC-méd: La médiane de l'IPC suit la croissance de l'inflation qui correspond aux variations de prix au sein du 50e centile du panier de l'IPC au cours d'un mois donné. Selon la Banque du Canada, « cette mesure permet de d'exclure les variations de prix extrêmes spécifiques à certaines composantes ». Cette approche est similaire à l'ajustement de l'IPC, car elle élimine toutes les variations de prix mensuelles pondérées au bas et au haut de la distribution des variations de prix au cours d'un mois donné, à l'exception de la variation de prix de la composante qui se situe au point médian de cette distribution.
  • IPC commun : l'IPC commun suit les variations de prix communes à toutes les catégories du panier de l'IPC. Il utilise un modèle factoriel (un type de procédure statistique) pour déterminer quelles sont ces variations communes, ce qui permet d'éliminer les variations de prix dues à des facteurs spécifiques à certains articles du panier.

Historique des taux d'inflation au Canada

L'inflation est l'un des facteurs les plus importants de l'économie d'un pays, y compris le Canada. Le fait que les taux d'inflation soient élevés ou faibles influe sur tout, du pouvoir d'achat des consommateurs aux taux hypothécaires canadiens, en passant par la vigueur générale de l'économie canadienne.

L'observation des fluctuations de l'inflation au cours des dernières années, en grande partie en réponse à l'impact de la pandémie de COVID-19, fournit aux Canadiens des informations précieuses et les aide à mieux comprendre l'évolution des taux d'intérêt.

Croissance de l'inflation depuis la pandémie

Année Jan. Feb. Mar. Avr. Mai Juin Juil. Aoû. Sep. Oct. Nov. Déc.
2025 1.9% 2.6% 1.7%                  
2024 2.86% 2.78% 2.90% 2.69% 2.87% 2.67% 2.53% 2.00% 1.60% 2.00% 1.9% 1.8%
2023 5.92% 5.25% 4.30% 4.41% 3.36% 2.81% 3.27% 4.00% 3.80% 3.12% 3.12% 3.40%
2022 5.14% 5.69% 6.66% 6.77% 7.73% 8.13% 7.59% 7.01% 6.86% 6.88% 6.80% 6.32%
2021 1.02% 1.09% 2.20% 3.39% 3.60% 3.06% 3.72% 4.09% 4.38% 4.65% 4.72% 4.80%
2020 2.40% 2.16% 0.89% -0.22% -0.37% 0.66% 0.15% 0.15% 0.51% 0.66% 0.95% 0.73%
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